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Une étude sur les journées de tempête distribuée aux conseils scolaires

Education (July 1999 - March 2013)

Une meilleure communication avec les parents et des plans visant à reprendre le temps d'enseignement perdu en raison de tempêtes font partie des recommandations présentées dans un rapport examinant les politiques sur les jours de tempête en Nouvelle-Écosse.

Le rapport intitulé « Fermeture des écoles de la Nouvelle-Écosse pendant les jours de tempête : Document de travail », publié aujourd'hui 6 janvier, présente six recommandations qui permettront aux conseils scolaires de se préparer du mieux possible en cas de mauvais temps.

Voici les recommandations :

  • Améliorer la communication pour que les parents et les médias comprennent mieux la façon dont les décisions au sujet des jours de tempête sont prises;
  • Élaborer un langage et une terminologie uniforme pour l'annulation des classes;
  • Partager les ressources du gouvernement et des conseils scolaires, par exemple les prévisions météorologiques diffusées toutes les heures et les caméras routières;
  • Élaborer des plans d'intervention en cas de perte d'un nombre critique de jours d'enseignement, par exemple l'envoi de trousses d'apprentissage à la maison ou l'ouverture des écoles plus tard dans la journée si les conditions s'améliorent;
  • Initier des discussions avec les enseignants afin de les encourager à utiliser les jours de tempête comme des occasions de collaboration professionnelle, au profit des élèves;
  • Aborder les préoccupations des autres groupes d'employés des conseils scolaires qui sont touchés par l'annulation des classes.

Le document de travail, rédigé par l'ancien directeur général des écoles Jim Gunn, a été créé en raison du nombre supérieur à la normale des jours de fermeture des écoles en raison du mauvais temps au cours de la dernière année.

Les conseils scolaires de la Nouvelle-Écosse n'étaient pas les seuls à devoir annuler les classes plus souvent qu'au cours des hivers précédents, selon le document.

Des tempêtes incluant un mélange parfois dangereux de neige, de grésil et de pluie verglaçante ont entraîné des fermetures dans de nombreuses régions des provinces de l'Atlantique.

« Les conditions météorologiques au Canada atlantique ont été anormales, a dit M. Gunn. La température qui reste près du point de congélation lors des premières heures de clarté pendant qu'un système de tempête traverse la Nouvelle-Écosse rend les choses plus difficiles pour les météorologues, les personnes qui prennent les décisions au sujet du transport des élèves et les personnes responsables du déneigement. »

Le nombre de jours de tempête à l'échelle du système a dépassé la moyenne pour six ou sept conseils scolaires depuis l'amalgamation des conseils en 1996.

Ce nombre varie d'un minimum de trois jours pour le conseil Tri-County Regional School Board à un maximum de 12 jours pour le conseil Chignecto-Central. Ailleurs au Canada atlantique, les chiffres sont les suivants : 13 jours d'école dans la région ouest de l'Î.-P.-É., 12 jours d'école sur la péninsule de Burin, à T.-N., et huit jours d'école à Moncton, au N.-B.

« La décision de fermer une école en raison du mauvais temps n'est jamais facile, mais les conseils scolaires prennent toujours cette décision en tenant compte de la sécurité des élèves et du personnel, a dit Marilyn More, ministre de l'Éducation. Ce rapport offre aux conseils scolaires des renseignements qui seront utiles lorsqu'ils feront la mise à jour de leurs politiques sur les jours de tempête. »

Le document de travail peut être consulté à l'adresse www.ednet.ns.ca .