News release

Les jeunes apprennent à gérer les relations, les conflits

Justice
Education (July 1999 - March 2013)

Les jeunes à l'échelle de la Nouvelle-Écosse apprennent de nouvelles façons de gérer les relations et les conflits en réfléchissant à la façon dont leurs gestes affectent les autres.

Ramona Jennex, ministre de l'Éducation, et Mat Whynott, adjoint ministériel pour la jeunesse, étaient à l'école élémentaire Sycamore Lane de Lower Sackville, aujourd'hui 24 octobre, pour annoncer, au nom du ministre de la Justice Ross Landry, l'expansion des approches réparatrices dans les écoles. La Nouvelle-Écosse sera la première administration canadienne à lancer une approche réparatrice à l'échelle de la province.

« L'école est une partie importante de la vie des jeunes, et ce qui se passe à l'école peut les guider dans l'établissement de relations saines et dans la résolution de conflits dans tous les autres aspects de leur vie, a dit Mme Jennex. Les approches réparatrices auront également un impact direct sur l'intimidation et d'autres comportements répréhensibles, et elles auront des répercussions dans leur foyer et leur communauté. »

Cette approche aide les élèves à comprendre les relations et les conflits, et leur donne les connaissances et les compétences nécessaires pour les gérer efficacement. Les avantages de cette approche incluent une réduction des conflits dans les écoles, une augmentation du temps d'enseignement, une amélioration du moral des élèves et un lien plus fort entre les élèves et leur école.

« Les écoles qui ont utilisé cette approche ont remarqué une importante diminution du nombre de renvois au bureau du directeur et de suspensions, a dit M. Whynott. Les élèves sont plus respectueux envers les autres, et le personnel des écoles a remarqué que les élèves sont plus calmes. »

L'approche utilise un certain nombre de méthodes, y compris des cercles en classe où les élèves discutent de l'impact des comportements ou partagent quelque chose à leur sujet qui les aide à établir des relations avec leurs camarades de classe. Les élèves peuvent également éviter les préjugés liés à un renvoi au bureau du directeur ou à une suspension. Ils apprennent plutôt à faire face aux comportements avec leurs camarades de classe et leurs enseignants.

« Je n'étais pas certaine des approches réparatrices au début, mais maintenant je vois de nombreux avantages, a dit Eva Clement, enseignante de 4e année à l'école Sycamore Lane. Mes élèves trouvent leur voix. Ils commencent à reconnaître les enjeux auxquels ils doivent peut-être faire face dans leur vie quotidienne à l'école, à la maison et dans la communauté. Il s'agit d'une expérience d'apprentissage pour nous tous. »

Un programme panprovincial sera élaboré selon le programme adopté dans les 27 écoles qui utilisent déjà une forme quelconque d'approche réparatrice.

Une approche réparatrice dans les écoles appuie les efforts de prévention du crime du gouvernement provincial. Ce dernier investit dans des programmes qui appuient la prévention du crime et la sécurité communautaire, notamment le programme Phares, le programme d'ajout d'agents de police et les tribunaux de la santé mentale et de la violence familiale. Une approche réparatrice dans les écoles appuie également le plan du gouvernement provincial Priorités aux jeunes et à l'apprentissage, qui vise à aider chaque élève à réussir.

Pour en apprendre davantage sur les approches réparatrices dans les écoles, consultez le www.ednet.ns.ca ou le www.novascotia.ca/just (en anglais seulement).