News release

Rapport d'étape de la stratégie de lutte contre la violence sexuelle

Community Services

Le gouvernement a publié un rapport d'étape, aujourd'hui 3 août, portant sur le travail effectué relativement à la première stratégie de la province en matière de prévention de la violence sexuelle.

Le rapport, qui présente les activités effectuées depuis le lancement de la stratégie en juin 2015 jusqu'au printemps 2016, démontre que les gens et les groupes communautaires de toute la province ont participé à la stratégie.

« Cette année a été très intéressante. Une chose qui était très claire pendant l'élaboration de la stratégie intitulée Rompre le silence est que la participation communautaire devait être au centre de tous les efforts visant à lutter contre la violence sexuelle en Nouvelle-Écosse, affirme Joanne Bernard, ministre des Services communautaires. Nous sommes d'accord et je suis ravie de confirmer que les collectivités ont participé sans aucune hésitation. Nous espérons qu'un plus grand nombre de personnes considèrent qu'il s'agit de leur stratégie, et non seulement de la stratégie du gouvernement. »

Les mesures prises en partenariat avec les collectivités au cours de la dernière année incluent :

  • la création de réseaux de soutien communautaire;
  • la création d'un comité de formation sur la stratégie de lutte contre la violence sexuelle;
  • la création d'un comité de sensibilisation du public sur la stratégie de lutte contre la violence sexuelle;
  • des subventions au réseau de soutien communautaire au montant de 1,25 million de dollars;
  • des séances de perfectionnement professionnel à l'intention des employés des services 211 et 811;
  • des subventions d'innovation en matière de prévention au montant de 650 000 $;
  • l'organisation d'une séance de mobilisation avec la communauté mi'kmaq.

Le comité de formation se réunit chaque mois depuis plus d'un an afin d'élaborer une formation en ligne accessible à grande échelle. Le comité a intégré à son travail une analyse critique des causes profondes de la violence sexuelle, telles que le sexisme, le racisme et l'homophobie.

« Parce que la violence sexualisée est tellement courante, il est absolument essentiel que les organismes et les particuliers aient accès à une formation qui aborde les causes profondes et qui offre des renseignements pratiques et basés sur les faits sur la façon d'appuyer les victimes et les survivants », souligne Dee Dooley, coordonnatrice des programmes à l'intention des jeunes du YWCA Halifax et membre bénévole du comité de formation.

« Nous espérons que cette formation sera utilisée à grande échelle et, par conséquent, aura un impact positif sur les victimes et les survivants d'actes de violence sexualisée en réduisant les blessures ou les traumatismes secondaires qui ont lieu lorsque les victimes et les survivants obtiennent des services de soutien. »

Un comité interministériel passe en revue les politiques et les procédures du gouvernement qui concernent la violence sexuelle. Le comité pourrait formuler des recommandations visant à faire en sorte que ces politiques soient efficaces dans une situation de violence sexuelle.

Des travaux à venir dans le cadre de la stratégie incluent le lancement d'une campagne de sensibilisation à l'automne, une deuxième série de demandes aux subventions d'innovation en matière de prévention, ainsi que l'expansion des services d'infirmières examinatrices des cas d'agression sexuelle dans les régions est et ouest de la Nouvelle-Écosse.

Le rapport d'étape intégral peut être consulté, en français et en anglais, au http://novascotia.ca/coms/svs.