News release

Publication du rapport de vérification opérationnelle du 22 novembre

Auditor General

Michael Pickup, vérificateur général, a publié aujourd'hui 22 novembre son rapport de vérification opérationnelle du domaine de la santé. Le rapport compte trois chapitres.

Le premier chapitre du rapport, qui porte sur le ressourcement des médecins de famille et la façon dont le gouvernement offre les services de médecins de famille et de soins primaires aux

Néo-Écossais et communique son approche, présente les conclusions suivantes :

  • Le ministère de la Santé et du Mieux-être et la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse expliquent mal aux Néo-Écossais quels sont leurs plans pour répondre aux besoins actuels et futurs en matière de soins de santé primaires, ce qui inclut les médecins de famille.
  • La Régie de la santé a préparé des plans de communication, mais ne les a pas mis en pratique, et les sites Web du ministère et de la Régie n'offrent aucun renseignement utile.
  • La Régie de la santé a une stratégie de recrutement de médecins, mais elle doit définir et mesurer le succès de ses efforts, et en faire le suivi.
  • Les décisions au sujet des besoins à long terme de la province en matière de médecins de famille et des endroits où ils sont nécessaires sont prises selon des facteurs tels que les renseignements sur la population et les tendances en matière de santé.

« Une mauvaise communication aux Néo-Écossais concernant les plans pourrait créer une certaine confusion au sein du public en ce qui a trait aux mesures prises par le ministère et la Régie pour répondre aux besoins en matière de médecins de famille et à l'approche adoptée, affirme M. Pickup. Les Néo-Écossais doivent savoir à quoi ils peuvent s'attendre, de façon réaliste, en ce qui a trait aux niveaux et aux types de services. »

Le deuxième chapitre, qui concerne l'accès aux services de santé mentale à l'échelle de la province, présente les conclusions suivantes :

  • La Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse n'a pas mis en place un plan provincial sur la façon dont elle offre des services de santé mentale aux Néo-Écossais. Un plan a été entamé vers la fin de l'année 2015, mais la date de fin prévue (mars 2016) n'a pas été respectée.
  • L'approche envers les soins de santé mentale à l'échelle de la province n'est pas uniforme, ce qui entraîne des différences considérables en matière de temps d'attente, d'examens initiaux, de critères d'admissibilité et d'évaluation des clients.
  • La Régie de la santé n'a pas établi de politique provinciale dans certains domaines, par exemple les services en situation de crise et le rôle de la sécurité, ce qui peut réduire l'efficacité de la prestation de services et entraîner des préoccupations liées à la sécurité.

« La Régie de la santé a commencé à élaborer un plan provincial pour l'amélioration de la prestation des services de santé mentale, et ce plan doit être terminé et mis en œuvre sans retard inutile, souligne M. Pickup. Environ 225 millions de dollars par année sont dépensés sur les services de santé mentale, et les Néo-Écossais s'attendent à recevoir des soins de qualité dans un délai raisonnable. »

Le troisième chapitre, qui concerne les processus de gestion des contrats pour les soins à domicile au sein du ministère de la Santé et du Mieux-être et de la Régie de la santé de la Nouvelle-Écosse, présente les conclusions suivantes :

  • Le ministère n'a toujours pas mis en œuvre huit recommandations qui permettent d'aborder les faiblesses connues du programme de soins à domicile, formulées après la vérification de 2008.
  • Le ministère et la Régie de la santé n'ont pas bien vérifié l'exactitude des heures de services signalées et n'ont pas bien surveillé le rendement des fournisseurs de soins à domicile pour s'assurer que les modalités des contrats étaient bien respectées.
  • Le ministère octroie des fonds aux fournisseurs de soins à domicile en suivant un processus systématique, basé sur le tarif par heure de service offert.

« Nous nous attendons à ce que le ministère s'acquitte de tous ses engagements pris en 2008 en réponse aux recommandations acceptées. Le ministère ne sait toujours pas si la disponibilité du personnel offrant des soins à domicile limitera la réponse à la demande future, ou si les heures signalées par les fournisseurs de service sont complètes et exactes », déclare M. Pickup.

Le rapport contient 21 recommandations, qui ont toutes été acceptées par le gouvernement.

Le rapport intégral, un résumé de deux pages et une vidéo de deux minutes pour chacun des trois chapitres se trouvent au www.oag-ns.ca (en anglais seulement).