News release

La paramédecine est toujours en évolution

Health (to Jan. 2011)

REMARQUE : Cet article fait partie d'une série d'articles sur les ambulanciers paramédicaux de la province. Pour obtenir plus d'information, y compris des photos et des clips audio, consultez le http://gov.ns.ca/health/ehs/paramedics/stories.asp.


C'est une promenade dans l'ambulance de son oncle à l'âge de 15 ans qui a suscité l'intérêt de Tim Bayers envers la paramédecine.

Il est maintenant gestionnaire des opérations des Services de santé d'urgence pour la région de l'ouest. Il affirme que sa profession a changé et évolué de façon considérable au cours des 28 dernières années.

« Au début, le salon funéraire assurait le service d'ambulance parce qu'il s'agissait du seul type de véhicule qui pouvait transporter une personne, dit-il. À cette époque, le service était axé sur le transport à l'hôpital plutôt qu'aux soins aux personnes malades et blessées. »

Lorsque la transition a été effectuée du transport d'urgence à l'hôpital vers les soins médicaux d'urgence et l'intervention en cas d'urgence médicale, M. Bayers et ses collègues ont dû suivre des cours de perfectionnement.

« Lorsque j'ai débuté ma carrière, la seule formation nécessaire était un certificat de RCR et un cours de premiers soins, explique-t-il. Maintenant, les ambulanciers paramédicaux sont polyvalents et doivent suivre des cours d'un à trois ans dans des collèges reconnus par l'Association médicale canadienne. »

« Personne ne peut travailler dans une ambulance dans cette province sans avoir obtenu au moins le niveau primaire de soins paramédicaux. »

En 2003, Tim est retourné aux études pour perfectionner ses compétences et devenir un paramédic des soins avancés. Il s'agit d'un programme de deux ans qu'il a effectué par enseignement à distance toutes les deux fins de semaine et deux jours par semaines toutes les deux semaines afin de lui permettre de faire ses études tout en maintenant son emploi de superviseur à temps plein. En plus de la lourde charge de cours, de devoirs et de temps en classe, il devait également effectuer 1 000 heures de formation clinique pour recevoir son diplôme.

« La formation consistait à accompagner des paramédics des soins avancés et d'acquérir leurs compétences, ainsi qu'à passer du temps dans les salles d'urgence et les salles d'opération afin d'apprendre des techniques avancées liées aux voies respiratoires. Nous avons même passé du temps dans le domaine de la santé mentale, de l'obstétrique et de l'inhalothérapie. C'était intensif. »

Les paramédics répondent aux besoins de la communauté entière, et la profession continue d'évoluer en fonction des exigences de la population de la Nouvelle-Écosse et des besoins du système de soins de santé. Alors que le gouvernement provincial continue d'améliorer les soins de santé et les résultats pour la santé des Néo-Écossais, les paramédics font avancer leur profession en offrant les soins nécessaires pour répondre à ces besoins.

« Nous devons établir des partenariats avec les autres fournisseurs de soins de santé primaires, les médecins et les infirmières praticiennes, afin d'offrir de meilleurs soins, souligne M. Bayers. Dans le cadre du programme de soins communautaires des îles Long et Brier, nous faisons des visites à domicile, effectuons des prises de sang et aidons les aînés à rester chez eux, bien en sécurité. Nous avons de plus en plus la capacité d'aider. »

M. Bayers affirme que l'un des aspects les plus enrichissants de vivre et de travailler dans la même communauté est la possibilité de faire une différence.

« Des petits-enfants sont déjà venus à notre base pour nous remettre une carte de souhaits et une boîte de chocolats en forme de cœur afin de nous remercier d'avoir sauvé la vie de leur grand-papa. »