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Le rapport annuel indique que des services aux citoyens vulnérables sont nécessaires

Ombudsman

L'ombudsman de la Nouvelle-Écosse affirme que les services offerts par son bureau devraient être élargis pour mieux répondre aux besoins des personnes vulnérables.

Dwight Bishop souligne que le besoin croissant est plus évident au sein de groupes tels que les jeunes, les nouveaux Néo-Écossais et les personnes « cherchant à comprendre un système de soins de santé qui est complexe ».

Dans son rapport annuel publié aujourd'hui 26 novembre, M. Bishop déclare aussi que le public se préoccupe de plus en plus des questions d'éthique au sein du gouvernement, notamment en raison de nombreux cas d'inconduite signalés.

« Les citoyens veulent que les organes de surveillance tels que le Bureau de l'ombudsman soient de plus en plus vigilants », dit-il.

M. Bishop fait référence à plusieurs cas traités en 2012-2013 qui, selon lui, mettent en évidence le besoin d'élargir les services de l'ombudsman et d'effectuer des enquêtes plus approfondies.

Son enquête auprès de l'Autorité de développement économique régional de Cumberland est un exemple local de ce que le public considère comme un manque d'éthique.

« Il s'agissait d'une question de responsabilité relative aux dépenses publiques, et donc d'intérêt public », déclare-t-il.

Dans ce cas, le rapport de l'ombudsman a incité le gouvernement provincial à embaucher une entreprise privée pour effectuer une vérification judiciaire des projets de l'organisme.

M. Bishop souligne également que les besoins pressants des personnes les plus vulnérables ont été mis davantage en évidence pendant une enquête sur les méthodes offertes pour vérifier les antécédents de personnes embauchées pour travailler avec les jeunes à risque. Dans son rapport, il conclut qu'il n'existe aucune approche globale au Canada, et qu'en Nouvelle-Écosse il n'existe aucune loi exigeant une vérification des antécédents.

Un autre cas troublant était l'examen des services aux personnes ayant des besoins complexes, c'est-à-dire ceux qui sont aux prises avec de multiples problèmes de santé psychologique et physique mais qui ne répondent pas aux critères pour les services conventionnels.

M. Bishop a donné l'exemple d'une jeune femme qui a reçu un diagnostic de trouble d'hyperactivité avec déficit de l'attention et d'agressivité sévère, en plus d'un trouble de la parole. Il affirme que le ministère des Services communautaires a reconnu que la jeune femme ne répondait pas aux critères pour les services offerts, et que la seule solution possible était l'ajout de personnel à un établissement de soins existant.

Deux enquêtes effectuées en 2012-2013 impliquaient des décès, c'est-à-dire le décès d'un détenu à un établissement correctionnel provincial et le décès d'un enfant dans une famille recevant des services gouvernementaux. M. Bishop souligne que le rapport sur le décès du détenu a été rédigé et que ses recommandations ont été acceptées par le ministère de la Justice. L'enquête sur le décès de l'enfant sera conclue d'ici la fin de l'année.

Le Bureau de l'ombudsman effectue aussi un examen du programme des établissements de soins pour enfants.

En 2012-2013, le Bureau de l'ombudsman a reçu 18 nouvelles plaintes en vertu de la loi sur la divulgation d'actes fautifs dans l'intérêt du public (Public Interest Disclosure of Wrongdoing Act). Une enquête a été effectuée, et deux autres sont en cours.

M. Bishop déclare que son personnel compte bien élargir le rôle du bureau dans les domaines qui présentent de nouvelles demandes de services et une augmentation des attentes du public.

« En fin de compte, mes préoccupations se rapportent à l'existence de ressources adéquates pour répondre aux besoins croissants. »

Le rapport annuel peut être consulté au www.novascotia.ca/ombu/fr .