News release

Renforcer le système pour mieux servir les enfants

Education and Early Childhood Development

REMARQUE : Voici un article du ministre de l'Éducation et du Développement de la petite enfance, Zach Churchill, pour la page contre-éditoriale.


Tout ce que nous faisons, tous les gestes que nous posons et toutes les décisions que nous prenons, tout cela, nous le faisons dans l’intérêt de nos enfants.

Nous avons accepté les recommandations que Mme Avis Glaze a faites dans son rapport intitulé Relever la barre : Une approche cohérente et souple d'administration de l'éducation pour la Nouvelle-Écosse.

Le rapport de Mme Glaze invitait tous les partenaires du système d’éducation à mieux préparer les élèves pour qu’ils soient en mesure de réussir une fois qu’ils sortent du secondaire.

Dans son examen et dans le cadre des nombreuses conversations qu’elle a eues avec des gens dans le système d’éducation et à l’extérieur du système, elle a noté que notre système était caractérisé par les conflits et le cloisonnement et qu’il était dysfonctionnel. Pire encore, elle pointe du doigt notre structure déficiente pour expliquer comment nos élèves ont des notes aux examens qui sont toujours dans la « moyenne » ou inférieures à la moyenne par rapport aux autres provinces et territoires canadiens.

À mon avis, cette réalité est inacceptable. Je ne crois pas non plus que les parents, les tuteurs ou les éducateurs de la Nouvelle-Écosse veulent se contenter de la moyenne.

Si nous voulons que nos élèves puissent bénéficier de toutes les possibilités que des bonnes notes et une solide éducation peuvent leur offrir, et si nous voulons que nos familles restent ici et si nous voulons en attirer d’autres dans notre province, nous devons multiplier nos efforts en matière d’éducation. Nos enfants comptent sur nous pour poser ensemble les bons gestes. Nous sommes les seuls sur qui ils peuvent compter.

C’est pourquoi le gouvernement a accepté l’esprit des 22 recommandations contenues dans le rapport de Mme Glaze et qu’il va d’abord de l’avant avec 11 de ces recommandations. Il s’agit notamment d’unifier le système en procédant à la dissolution des sept conseils scolaires élus (le Conseil scolaire acadien provincial n’est pas visé), de permettre plus de souplesse dans l’embauche d’enseignants en permettant à ces derniers de se déplacer entre les régions sans perdre leur ancienneté, de sortir les spécialistes du soutien en mathématiques et en littératie des bureaux administratifs et de les amener dans les écoles pour qu’ils soient plus près des enseignants et des élèves, de permettre aux enseignants de choisir leurs propres manuels et outils d’apprentissage, de désyndicaliser les directeurs et les directeurs adjoints pour éviter les conflits d’intérêts lorsqu’ils tentent de gérer le personnel enseignant, et de donner les moyens nécessaires aux comités d’école consultatifs -- formés de directeurs, de parents, d’enseignants et d’autres chefs de file de la collectivité -- pour qu’ils soient notre voix sur le terrain.

Les décisions locales en matière de fonctionnement à l’échelle locale se prendront toujours à l’échelle locale, comme on le fait, par exemple, avec les décisions en cas de mauvais temps l’hiver.

Ces solutions exigeront des changements, dont certains seront difficiles à apporter, mais si nous sommes sérieux dans notre volonté de faire de notre mieux pour aider les enfants à mieux réussir -- et je crois que nous le sommes --, il faudra alors prendre des décisions difficiles.

En fin de compte, nous voulons un système mieux axé sur nos enfants, des décisions plus claires et appliquées plus uniformément, et des éducateurs mieux équipés, plus autonomes et munis de l’autorité nécessaire pour prendre des décisions qui favorisent l’apprentissage des élèves.

Des gens incroyables et engagés travaillent dans nos écoles, dans nos conseils scolaires et au ministère de l’Éducation et du Développement de la petite enfance, et ils se dévouent tous énormément afin d’aider les élèves à réussir. Les changements que nous allons apporter ne visent pas des personnes en particulier. Ils ne visent pas non plus un groupe en particulier; il s’agit simplement de reconnaître que notre système est déficient.

Heureusement, nous avons tous ensemble la capacité de remédier à ces lacunes. Au cours des prochaines semaines, je rencontrerai les représentants des comités d’école consultatifs, les directeurs des conseils scolaires et d’autres partenaires clés qui nous aideront à entamer le travail à faire à la suite du rapport. Comme l’a dit Mme Glaze, nos enfants ne peuvent pas attendre.

Consultez le lien suivant pour lire le rapport de Mme Glaze ou la réponse du gouvernement à son rapport, Relever la barre : https://www.ednet.ns.ca/fr/examen-administratif-systeme-educatif