Symposium national sur la justice réparatrice 2016

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Scott Harris

Scott Harris est sous commissaire régional de la Région de l’Atlantique. Après avoir travaillé au sein du secteur non gouvernemental, il est entré au service du SCC en 1995 et a occupé divers postes, dont ceux d’agent correctionnel, d’agent de gestion de cas, d’agent de libération conditionnelle, d’agent de projet, de directeur, Justice réparatrice, de directeur général, Engagement des citoyens, de commissaire adjoint associé, Opérations et programmes correctionnels, et de commissaire adjoint, Communications et engagement.

Scott a effectué ses études au Collège théologique Queen’s où il a obtenu sa M.Div. avec concentration en justice réparatrice. Il a de plus brièvement été directeur du programme de justice réparatrice à l’Université Queen’s. Son travail a reposé sur la mobilisation du public pour qu’il contribue aux efforts correctionnels. Cela englobe la diffusion externe, la consultation, les relations avec les intervenants, les bénévoles, les comités consultatifs de citoyens et les victimes de crimes. Il a œuvré durant plus de deux décennies dans le domaine de la justice réparatrice.

Ces dernières années, Scott est demeuré actif en faisant la promotion de la justice réparatrice au Canada – assumant la coprésidence du Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur la justice réparatrice. Il s’est aussi efforcé d’implanter de nouveaux modèles de communication mettant l’accent sur le passage aux méthodes numériques par défaut, notamment par la promotion des outils des médias sociaux, pour l’atteinte des résultats organisationnels. Son intérêt à l’égard de l’introspection comportementale a par ailleurs abouti à l’établissement d’une communauté de pratique sur la ludification à l’échelle de la fonction publique fédérale.

Brenda Morrison

Brenda Morrison est directrice du centre de justice réparatrice et professeure associée à l’école de criminologie de l'Université Simon Fraser. Psychologue sociale, elle possède aussi de l’expérience pratique en enseignement de plein air, en administration gouvernementale et en justice réparatrice. Elle a conçu une gamme de cours en justice réparatrice pour l’école de criminologie (School of Criminology), la faculté de l’Éducation et un programme d’études supérieures, de même que le programme de certification en justice réparatrice pour la formation permanente.

Sur la scène internationale, elle a fait une communication à la Chambre des Lords et à l’UNESCO.

Sur la scène nationale, elle est partenaire de recherche au sein de PREVNet (réseau faisant la promotion de relations pour éliminer la violence) et ambassadrice pour la réconciliation à Reconciliation Canada. Elle siège au conseil de Smart Justice Canada, et elle a siégé aux comités sur la réforme de la justice pour le ministère de la Justice du Canada.

En  Colombie-Britannique, elle a siégé au comité d’étude du rendement du ministère de la Justice et participé au groupe de travail pour un système de justice pour le 21e siècle.

Dans sa collectivité, elle est active au sein du conseil d’administration de la North Shore Restorative Justice Society.

Le juge Barry D. Stuart, B.A., LL.B.,  LL.M. , LL.D. (honorifique)

Le juge Barry Stuart a mis sur pied l’utilisation des cercles de conciliation dans plusieurs pays pour résoudre une grande variété de causes multipartites et privées. Il a beaucoup travaillé avec les Premières Nations pour l’élaboration de structures d’autonomie administratives, la protection des enfants et la procédure judiciaire. Il a été juge en chef, négociateur principal pour le traité du Yukon et conseiller du Yukon lors des conférences constitutionnelles.

Il a travaillé dans plusieurs pays sur des questions de justice, d’environnement et de gouvernance. Il a participé à la rédaction des constitutions nationale et provinciales qui ont établi l’indépendance de la Papouasie-Nouvelle-Guinée.

Il a rédigé, présenté et mené des séances de formation sur la conception de processus collaboratifs pour la prise de décision et la résolution de conflits. Son travail était axé sur la façon de canaliser l’énergie émanant d’un conflit de façon constructive en créant des environnements sûrs et productifs pour les participants afin de susciter des relations et des résultats durables par des processus de collaboration.

Manon Buck

Manon Buck travaille à la Division des services aux victimes et de la justice réparatrice du Service correctionnel du Canada. Son travail porte sur la sensibilisation à la justice réparatrice à l’échelle nationale, le soutien  aux partenaires communautaires pour l’application des pratiques réparatrices et l’élaboration des lignes directrices, des politiques, des procédures et des pratiques dans une optique d’analyse réparatrice. Auparavant, Mme Buck travaillait comme conseillère en résolution de conflits à l’Agence de revenu du Canada où elle a aidait les employés en situation de conflit.

Mme Buck  a aussi été bénévole auprès de YOUCAN pour promouvoir et faciliter la résolution sans violence des conflits dans les écoles et les collectivités et auprès du programme de justice coopérative, animant des  séances de justice réparatrice au palais de justice provincial à Ottawa. De plus, elle a été membre du comité directeur qui a lancé le Consortium canadien de la justice réparatrice et membre actif du réseau de justice réparatrice d’Ottawa et du comité de planification du Symposium national sur la justice réparatrice depuis 2009.

Steve Sullivan

Steve Sullivan défend les intérêts des victimes et des survivants d’actes criminels depuis plus de 20 ans. Il a été le tout premier ombudsman du gouvernement fédéral pour les victimes d’actes criminels (2007-2010). Il est actuellement directeur du service aux victimes pour MADD Canada en Ontario et professeur à temps partiel au programme de certificat en victimologie du Collège Algonquin .

Il a été directeur général des services aux victimes d’Ottawa et président du Centre canadien pour les victimes de crimes. Il a témoigné devant de nombreux comités parlementaires sur les droits des victimes, la réforme de la justice et des aspects de la sécurité publique et il a offert de la formation aux employés des services aux victimes provinciaux et fédéraux.

Danny Graham

Danny Graham a été avocat de la défense, conseiller gouvernemental et chef de parti politique. Il a agi à titre de négociateur principal pour la Nouvelle-Écosse lors des négociations sur les droits des Autochtones.

Dans les années 1990, il a dirigé l’initiative pour établir le programme de justice réparatrice de la Nouvelle-Écosse. Il a été conseiller spécial au gouvernement fédéral pour des questions de droit de la jeunesse, de justice réparatrice et d’anti-terrorisme.

Il a travaillé sur des questions de réforme de la justice pénale avec les Nations Unies et les gouvernements de la Thaïlande, de la Jamaïque et de l’Ukraine. Il a déjà été député à l’Assemblée législative de la Nouvelle-Écosse et chef du parti libéral de la province.

Il fait actuellement partie du réseau Smart Justice formé d’anciens fonctionnaires dans le domaine de la justice qui étudient les façons dont les Canadiens pourraient être amenés à concevoir un système de justice pénale qui tiendrait mieux compte du mal causé aux victimes, qui réduirait le risque d’actes criminels et qui favoriserait des collectivités plus saines. Principal agent d’engagement pour Engage Nova Scotia, M. Graham est aussi conseiller spécial pour le cabinet d’avocats McInnes Cooper.

Hugh Kirkegaard

Hugh Kirkegaard est aumônier pour la région de l’Atlantique de Service correctionnel Canada (SCC). Il a été aumônier régional pour l’Ontario et le Nunavut pendant huit ans et coordonnateur de l’aumônerie régional pour les cercles de soutien et de responsabilité (CSR) pour les personnes qui sont libérées. Quand il était aumônier communautaire à Toronto, il a travaillé activement à la fondation de ces cercles.

Hugh Kirkegaard est un ministre baptiste affilié à la First Baptist Church à Halifax. Il exerce des fonctions d’aumônier en milieu correctionnel depuis 1978 quand il a découvert la justice réparatrice en passant par la médiation entre la victime et le contrevenant. Il a été aumônier en milieu carcéral aux établissements Dorchester, Springhill, Atlantic et Westmoreland, et aumônier à l’Université Mount Allison. Il a fait ses études à cette université, de même qu’au Regent College (UBC) et à l’Acadia Divinity College. Il a aussi enseigné le programme de justice réparatrice au Theological College de l’Université Queen’s à Kingston (Ontario) ainsi qu’à Durban en Afrique du Sud.

Jennifer Llewellyn

Jennifer Llewellyn est professeure de droit Vicompte Bennett à l’école de droit Schulich de l’Université Dalhousie. Son enseignement et ses recherches sont axés dans les domaines de la théorie relationnelle, de la justice réparatrice, des commissions de vérité, du droit constitutionnel du Canada et du droit international et national portant sur les droits de la personne. Elle a écrit et publié abondamment sur la théorie et la pratique de l’approche réparatrice dans des contextes transitionnels et des démocraties établies.

Madame Llewellyn a été directrice du partenariat NSRJ-CURA (Nova Scotia Restorative Justice et Community University Research Alliance) pour la recherche entre des intervenants universitaires et communautaires, axé sur l’institutionnalisation de la justice réparatrice. Elle a beaucoup travaillé dans ce domaine sur la scène internationale, notamment avec la Commission vérité et réconciliation en Afrique du Sud, le gouvernement de la Jamaïque, le gouvernement de la Nouvelle-Zélande et les Nations-Unies. Elle a coédité deux livres sur le sujet : Being Relational: Reflections on Relational Theory and Health Law (UBC Press) et Restorative Justice, Reconciliation and Peacebuilding (Oxford University Press).

En Nouvelle-Écosse et ailleurs dans le monde, Mme Llewellyn conseille et appuie plusieurs projets et programmes qui utilisent une approche réparatrice. À titre d’exemple, elle est conseillère universitaire et conseillère en politiques auprès du programme de justice réparatrice de la Nouvelle-Écosse, auprès du projet provincial pour les approches réparatrices dans les écoles, auprès du réseau HASA pour élaborer une approche réparatrice pour la sécurité des aînés, et auprès de la Commission des droits de la personne de la Nouvelle-Écosse.

Elle a récemment facilité le processus d’élaboration d’une enquête publique réparatrice dans l’affaire du Home for Coloured Children et, par le passé, elle a conseillé l’Assemblée des Premières Nations et la Commission de vérité et réconciliation du Canada sur les abus commis dans les écoles résidentielles. Au cours de la dernière année, Mme Llewellyn a conseillé et cofacilité le processus réparateur à la faculté de médecine dentaire de l’Université Dalhousie. Elle a récemment dirigé une étude approfondie de la Commission des droits de la personne des Territoires-du-Nord-Ouest. Elle a présenté ses travaux au sommet mondial des lauréats des prix Nobel à Varsovie, en Pologne, en 2014. En novembre 2015, elle a reçu le prix national de la justice réparatrice Ron Wiebe octroyé par Service correctionnel Canada.

La juge en chef Pamela S. Williams

La juge en chef Pamela Williams a été nommée juge à la Cour provinciale et au Tribunal de la famille en septembre 2003. Elle a présidé des audiences pénales pour adultes et pour jeunes et, occasionnellement, des causes relevant du doit familial. Entre octobre 2006 et août 2010, elle a été la principale juge au tribunal de la jeunesse à Halifax. Depuis, elle a été assignée juge au tribunal de la santé mentale de la Nouvelle-Écosse.

Elle a aussi présidé des audiences pour adultes en droit pénal. Le 26 avril 2011, elle a été nommée juge en chef adjointe de la Cour provinciale et du tribunal de la famille de la Nouvelle-Écosse. Presque deux ans plus tard, le 26 février 2013, elle a été nommée juge en chef de la Cour provinciale et du tribunal de la famille de la Nouvelle-Écosse. Elle a été avocate à l’Aide juridique de la Nouvelle-Écosse pendant près de 20 ans. Durant cette période, elle a représenté des adultes et des jeunes dans des causes de droit familial et de droit pénal. Elle a aussi été défenseure pour des personnes souffrant d’une maladie mentale qui se présentaient devant la Commission d’examen du Code criminel.

Stephanie MacInnis-Langley

Stephanie MacInnis-Langley est la directrice générale du Conseil consultatif sur la condition féminine de la Nouvelle-Écosse. Elle est un chef de file qui apporte des approches stratégiques et horizontales aux défis que doit relever le gouvernement en matière de politique sociale et de développement économique.

Défenseure des droits des femmes et des filles depuis toujours, Mme MacInnis-Langley travaille à corriger les inégalités qui constituent des obstacles pour les femmes et les filles et qui nuisent à l’avancement de ces dernières. En tant que cadre supérieure au sein du gouvernement de la Nouvelle-Écosse, elle a participé à plusieurs premières dans la province, notamment la Stratégie pour la prévention du crime et la réduction de la criminalité en tant que première directrice de la prévention du crime. Nommée directrice générale du Conseil consultatif sur la condition féminine de la Nouvelle-Écosse en 2010, elle a codirigé la mise en œuvre du premier plan d’action provincial pour contrer la violence familiale dont la vision est que toute personne devrait vivre sans subir de violence familiale. Elle a aussi joué un rôle clé dans l’élaboration de la première stratégie de lutte contre la violence sexuelle de la Nouvelle-Écosse.

Avant de travailler au gouvernement, Mme MacInnis-Langley a conçu et mis sur pied un service de refuge pour les femmes et les enfants victimes de violence en milieu rural en Nouvelle-Écosse. Elle a continué de cibler fortement le développement communautaire tout au long de sa carrière et elle a siégé au sein de plusieurs comités gouvernementaux et communautaires sur les scènes municipale, provinciale et fédérale. Mme MacInnis-Langley détient une maîtrise en éducation des adultes de l’Université St. Francis Xavier et elle est travailleuse sociale autorisée.

Murray Sinclair Sénateur

M. Murray Sinclair, sénateur, a travaillé pour le système judiciaire du Manitoba pendant plus de 25 ans. Il a été le premier juge autochtone nommé au Manitoba et le deuxième au Canada.
Il a rempli les fonctions de coprésident de l’Enquête publique sur l’administration de la justice et les peuples autochtones au Manitoba et de président de la Commission de vérité et réconciliation (CVR). Il a, à la tête de la CVR, participé à des centaines d’audiences partout au Canada, qui ont abouti, en 2015, à la présentation du rapport de la CVR. Il a également supervisé une campagne active de financement pour rassembler plusieurs millions de dollars à l’appui de divers événements et de diverses activités de la CVR et pour permettre aux survivants du système des pensionnats de se déplacer pour se rendre aux événements de la CVR.

M. Sinclair a été invité à prononcer des allocutions un peu partout au Canada, aux États-Unis et dans d’autres pays. Il a notamment participé aux conférences de Cambridge pour les membres de la magistrature de divers tribunaux du Commonwealth en Angleterre.

Il a été professeur auxiliaire de droit à l’Université du Manitoba. Il a été très actif au sein de sa profession et de sa communauté et il a remporté de nombreux prix, notamment le Prix national d’excellence décerné aux Autochtones, le prix Égalité de l’Association du Barreau du Manitoba (2001) et son Prix de reconnaissance pour services exceptionnels (2016). Huit universités canadiennes lui ont également décerné un doctorat honorifique. Il a été nommé au Sénat le 2 avril 2016.

Mobina Jaffer Sénatrice

Mme Mobina Jaffer, sénatrice, représente la province de la Colombie-Britannique au Sénat du Canada, où elle préside le Comité sénatorial permanent des droits de la personne. Nommée au Sénat le 13 juin 2001 par le très honorable Jean Chrétien, elle est la première sénatrice musulmane, la première sénatrice née en Afrique et la première sénatrice d’origine sud-asiatique. Mme Jaffer est aussi membre du Comité sénatorial permanent des affaires juridiques et constitutionnelles et du Comité sénatorial spécial sur l’antiterrorisme.

Récemment, Mme Jaffer a présidé une étude du Sénat sur l’exploitation sexuelle des enfants au Canada et sur la nécessité d’adopter un plan d’action national. Elle préconise, en tant que championne du bilinguisme au Canada, des mesures pour favoriser l’utilisation de l’anglais et du français dans toutes les collectivités du pays. Comme la sécurité publique occupe une place importante dans les politiques et les débats nationaux, Mme Jaffer a attiré l’attention sur le recours abusif au profilage dans les mesures de lutte contre le terrorisme et sur l’importance fondamentale du respect de la vie privée, des droits de la personne et de la primauté du droit. Les collectivités sont au cœur même de toutes les initiatives et de tous les progrès accomplis en matière de politiques publiques et Mme Jaffer s’efforce de les encourager à protéger les droits de la personne, à célébrer la diversité du Canada et à favoriser les progrès.

De 2002 à 2006, Mme Jaffer a été envoyée spéciale du Canada pour la paix au Soudan et, de 2002 à 2005, elle a présidé le Comité canadien des femmes, de la paix et de la sécurité. Mme Jaffer est souvent invitée à prendre la parole lors de conférences internationales sur les questions de sécurité et sur la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations Unies, qui demande instamment à tous les États membres de renforcer la participation des femmes et d’incorporer une démarche soucieuse d’équité entre les sexes dans toutes les activités des Nations Unies en matière de paix et de sécurité et qui invite toutes les parties des conflits à prendre des mesures particulières pour protéger les femmes et les filles des actes de violence sexiste, en particulier des viols et des autres formes de violence sexuelle, dans les situations de conflit armé. Mme Jaffer est elle-même grand-mère et, à ce titre, elle situe les droits des femmes et des enfants au cœur même de ses préoccupations.

Avocate éminente, Mme Jaffer exerce le droit au sein du cabinet Dohm, Jaffer et Jeraj depuis 1978. Nommée conseillère de la Reine en 1998, elle a été la première femme d’origine sud-asiatique à exercer le droit au Canada et elle a rendu des services exceptionnels au milieu juridique.

Le Réseau des femmes exécutives l’a nommée parmi les 100 femmes les plus influentes du Canada en 2003, en 2004 et en 2005. En 2003, Mme Jaffer a reçu un doctorat honorifique de l’Open Learning University.

Mme Jaffer a obtenu une licence en droit à l’Université de Londres (en Angleterre) en 1972 et elle est diplômée du Programme de perfectionnement des cadres de l’Université Simon Fraser en Colombie-Britannique.

Née en Ouganda, Mme Jaffer parle six langues, est mariée et a deux enfants adultes et un petit-fils.

Chef Paul James Prosper
Nation Paqtnkek Mi’kmaw

M. Paul Prosper est associé principal de la société Mi’kma’ki All Points Services (MAPS), avec un portefeuille dans le domaine de la gestion des services pour les projets et du développement stratégique. Il est un avocat mi’kmaq de la Première Nation Paqtnkek de la Nouvelle-Écosse et a une grande expérience dans le domaine des enjeux juridiques touchant les Autochtones, qu’il aborde sous l’angle de la recherche, de la gouvernance et de la négociation. Il a occupé divers postes, comme celui de directeur de la recherche à la CMM (Confederacy of Mainland Mi’kmaq), de codirecteur du projet des titres ancestraux de la Nouvelle-Écosse, de directeur des programmes au MLSN (Mi’kmaq Legal Support Network), de coordinateur de l’Initiative de préparation aux négociations auprès de la Confédération mi’kmaq de l’Île-du-Prince-Edouard et de conseiller juridique pour le Centre de recherche sur les droits ancestraux et issus de traités de la Nouvelle-Écosse. Il prodigue à l’heure actuelle à l’Université du Cap-Breton un enseignement sur la gouvernance des Mi’kmaq et sur les droits ancestraux et issus de traités.

M. Prosper a 20 années d’expérience professionnelle dans des domaines comme les suivants : gestion de projet, recherches historiques/environnementales et recherches sur l’histoire orale des Premières Nations, études sur l’utilisation et l’occupation des terres des Premières Nations, ententes avec les Premières Nations, recherches juridiques, négociations et consultations. Il est un avocat mi’kmaq et chef de la Première Nation Paqtnkek en Nouvelle-Écosse depuis 2013. Il possède une vaste expérience. Il a siégé à plusieurs conseils et comités et il a fait de nombreuses présentations sur divers sujets dans le monde universitaire, auprès d’administrations gouvernementales et dans le cadre d’institutions des Premières Nations.

M. Prosper a collaboré avec de multiples organismes autochtones, ministères gouvernementaux et groupes indépendants d’intérêts particuliers sur de nombreux projets. Il considère que la panoplie de compétences qu’il possède pour le développement de relations constructives l’aide à « faire le pont » entre les objectifs des Autochtones, ceux des entreprises et ceux des administrations gouvernementales.

Leonard Anthony (Tony) Smith
Coprésident du Conseil des parties – Enquête sur l’orphelinat Nova Scotia Home for Colored Children

M. Tony Smith a consacré la majeure partie de sa vie d’adulte à aider les personnes marginalisées — qu’elles évoluent au sein du système d’aide sociale à l’enfance ou au sein du système de justice pénale ou qu’elles soient aux prises avec des problèmes de santé mentale ou de dépendance. Il s’est taillé une réputation pour son travail de défense des intérêts des victimes de violences et de négligences à l’orphelinat Nova Scotia Home for Colored Children (NSHCC).

En 2012, M. Smith et d’autres anciens pensionnaires de l’orphelinat NSHCC ont cofondé le groupe d’entraide et de défense des intérêts des victimes appelé VOICES (Victims of Institutional Child Exploitation Society). M. Smith et le bureau de VOICES ont fait campagne pour l’organisation d’une enquête publique sur l’orphelinat NSHCC, que la province a décidé de lancer en 2014. Ils ont également contribué à la conclusion d’ententes de règlement dans des demandes de recours collectif auprès de l’orphelinat NSHCC et du gouvernement provincial. L’orphelinat et le gouvernement ont tous deux présenté des excuses publiques aux anciens pensionnaires.

M. Smith a été l’un des principaux instigateurs de la mise sur pied d’une enquête réparatrice visant à régler les problèmes systémiques et à susciter des changements d’ordre social. Il continue d’offrir ses services à l’enquête en tant que coprésident du Conseil des parties. Tout au long de la mise sur pied et de la mise en œuvre de l’enquête, il a fait la preuve de son engagement pour le développement des relations entre les organismes publics et la communauté afro-néo-écossaise, dans l’optique de déboucher ensemble sur un avenir meilleur et plus juste.

Donald K. Piragoff, c.r.
Sous-ministre adjoint principal
Secteur des politiques

M. Donald K. Piragoff, c.r., B.A., LL.B., LL.M., est devenu sous-ministre adjoint principal en octobre 2006.

Il a fait ses études à l’Université de Winnipeg, au Manitoba, et à l’Université de Toronto. Il est titulaire d’un baccalauréat ès arts, d’un baccalauréat en droit et d’une maîtrise en droit. Il a été nommé au Barreau du Manitoba en 1979. Il a rejoint le ministère de la Justice du Canada en 1981.

Au cours de sa carrière au ministère de la Justice du Canada, il a travaillé sur diverses initiatives d’ordre législatif et relatives aux politiques dans le domaine du droit criminel, tant au niveau national qu’au niveau international. Il a, sur la scène internationale, représenté le Canada au G8, au Conseil de l’Europe, au Commonwealth, à l’Organisation des États américains et aux Nations Unies, ainsi qu’à d’autres rencontres internationales. Il a été membre des délégations canadiennes de divers comités préparatoires pour la mise en place de la Cour pénale internationale (CPI) et à la Conférence diplomatique plénipotentiaire, pour la négociation du Statut de Rome et des règles de la CPI, notamment en assurant la coordination des négociations et de la rédaction de divers articles et de diverses règles en matière de droit criminel et de preuves criminelles.

M. Piragoff est, depuis mars 2004, représentant du ministre de la Justice au conseil d’administration du Centre international pour la réforme du droit criminel et la politique en matière de justice pénale.

En octobre 2011, le sous-ministre l’a nommé champion du multiculturalisme.

Il a remporté en 2014 le prix d’excellence John-Tait pour avoir respecté les normes les plus strictes en matière de conduite professionnelle et exemplaire dans la fonction publique.

Il a enseigné à l’École de droit Osgoode Hall de l’Université York à Toronto et à la faculté de droit de l’Université McGill à Montréal. Il est l’auteur d’un ouvrage sur les preuves de faits similaires et de plusieurs publications.

 

Marilou Reeve, B.A. LL.B.
Avocate
Section de la politique en matière de droit pénal
Ministère de la Justice du Canada

Mme Reeve travaille pour le ministère de la Justice du Canada depuis 2001, presque exclusivement sur des dossiers se rapportant à la surreprésentation des populations marginalisées au sein du système de justice pénale pour les adolescents et pour les adultes.

Elle est responsable de l’élaboration des politiques de justice réparatrice pour le ministère de la Justice du Canada et elle travaille aussi sur tout un éventail de questions se rapportant à la détermination des peines. Elle est une membre active du Groupe de travail fédéral-provincial-territorial sur la justice réparatrice.

Avant de rejoindre le ministère de la Justice, Mme Reeve a exercé le droit en cabinet privé pendant huit ans, principalement auprès de clients bénéficiant de l’aide juridique dans des affaires de droit criminel et de droit familial. Elle a représenté des enfants lors de conflits relatifs à leur garde et aux visites et sur des questions de protection de l’enfance, en tant qu’avocate pour le Bureau de l’avocat des enfants du ministère du Procureur général de l’Ontario.

Mme Reeve est aussi l’une des premières « intervenantes » en justice réparatrice du Projet de justice coopérative (PJC), qui s’appuie sur un processus de justice réparatrice dans le traitement d’affaires faisant intervenir des crimes graves. Le PJC fonctionne en continu au tribunal d’Ottawa depuis 17 ans et il est l’un des modèles de justice réparatrice au Canada qui ont été évalués de la façon la plus complète.